Une femme sur trois juge son accouchement traumatisant

Ce chiffre peut étonner, et pourtant c’est bien une réalité. L’accouchement n’est pas un événement anodin dans la vie d’une femme. Si le fait de donner la vie peut être merveilleux pour certaines, pour d’autres il peut être source d’angoisse ou avoir été une épreuve douloureuse.

L’accouchement est un acte banalisé dans notre société actuelle, car il est considéré comme normal qu’une femme au cours de sa vie donne naissance à des enfants. Au-delà de la pression sociale que cela peut engendrer pour celles qui ne désirent pas devenir mères, cette banalité peut avoir des conséquences graves pour la mère et l’enfant. Les futures mamans ne sont pas toujours bien renseignées quant au déroulement de l’accouchement, impactant de manière négative la prise en charge. Il n’est pas rare qu’une femme se sente humiliée, culpabilisée ou qu’on ne l’écoute pas au cours de ce moment si important.

Cette violence psychologique est trop souvent négligée dans notre société où la maternité doit forcément être synonyme de rayonnement et de bonheur. Il est important que les femmes ayant vécu un accouchement difficile puissent être entendues et partager leur expérience. Elles ne doivent pas se sentir isolées, d’autant plus que les difficultés liées à la maternité et à l’accouchement sont monnaie courante. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 80% des femmes seraient concernées par le baby blues, 13% souffriraient de dépression postnatale, et 6 à 10% de stress post-traumatique. (Plus d’infos sur ce site : La maternité dans tous ses états). Ce mal-être peut alors avoir de mauvaises répercussions sur le couple et la relation mère-bébé.

C’est pour cela que je propose des accompagnements psychologiques au cours de la grossesse et post-partum. Vous trouverez plus d’informations sur cette page.

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